Réflexions sur certains comportements sociaux dans quelques contes d’hampaté bâ
Réflexions sur certains comportements sociaux dans quelques contes d’hampaté bâ
DOI :
https://doi.org/10.61585/pud-rea-v1n203Résumé
La vie sociale impose un conditionnement dont la base est la morale. Chaque comportement dont la société fait l’éloge est contourné au profit de son contraire. L’orgueil est le chef de file de ces vices qui gangrènent la vie en société. L’orgueil est défini par le Grand Robert électronique comme « l’opinion très avantageuse de soi-même, le sentiment très vif, le plus souvent exagéré et parfois injustifié qu’une personne a de sa valeur personnelle, de son importance sociale, généralement aux dépens de la considération due à autrui ». D’aucuns pensent qu’il est le chef tyrannique des principaux vices. Il est à penser que dans la mesure où l’on s’élève au-dessus d’un autre, l’on tend à l’abaisser. Hampâté Bâ traite ce thème minutieusement dans Petit Bodiel. D’ailleurs, l’ombre de l’orgueil se voit également dans le conte « Le Roi qui voulait tuer tous les vieux ». Pour nous, le mouvement propre à l’orgueil a quelque chose d’insensé.