Larration intermédiale dans La Femme-Parfum d’Abdoulaye Élimane Kane

Résumé

L’avènement et l’évolution des nouvelles technologies d’information et de la communication (NTIC), dans la Sbbociété africaine, ont envahi tous les domaines d’activité, en particulier la littérature. Elle est passée de la mimétique à l’imbrication des genres littéraires écrits et oraux. Depuis deux décennies, une nouvelle donne esthétique tend à renforcer le champ littéraire africain, en particulier. En effet, la fiction contemporaine est, de plus en plus, altérée par d’autres formes d’arts, plus particulièrement les médias. Ainsi, le dernier roman publié à L’Harmattan, en 2010 par Abdoulaye Élimane Kane, fait l’écho de cette épistémè. D’où le titre de cette étude : « Narration intermédiale dans La Femme-parfum d’Abdoulaye Élimane Kane ». L’adjectif « intermédiale » dérive de la notion d’« intermédialité ». L’intermédialité est une approche conceptuelle née de la volonté d’étudier la mise en relation des médias considérés comme objet à part entière. Ars combinatoria, elle examine la coprésence synchronique ou l’interdépendance entre la fiction et les formes de médias. Autrement dit, elle évalue une œuvre donnée en référence aux formes de médias présentes dans cette œuvre.