Le ‘‘Dormant de Sévaré’’ ou l’enfer francophone (Le cas de Yambo Ouologuem)
Le ‘‘Dormant de Sévaré’’ ou l’enfer francophone (Le cas de Yambo Ouologuem)
DOI :
https://doi.org/10.61585/pud-rea-v1n414Mots-clés :
Francophonie, négrophile, négrophobie, centre, pression bilatéraleRésumé
Avec Le Devoir de violence, Yambo Ouologuem secoue le joug des traditions et force à la réflexion. Avec une écriture subversive dans un contexte postcolonial Ouologuem piétine les plates-bandes négrophiles et exciter la fibre négrophobe. Notre étude interroge les dessous de l’affaire du plagiat. Comment cette accusation cachet-elle le tiraillement entre centripète et centrifuge. Comment le devoir de violence sort des sentiers battus pour dire l’indicible dans une Afrique qui doit arrêter de se positionner en victime de l’Histoire et de l’Occident et prendre du recul pour s’interroger sur la violence depuis l’époque précoloniale. Enfin comment Le devoir de violence loin d’être un roman plagié est une œuvre de création qui rappelle « le procède de récupération –transformation qui existe depuis la Grèce antique jusqu’ au XVIe siècle. » Bouillaguet renchérit dans son ouvrage L’écriture imitative : pastiche, parodie, collage que la valeur d’une œuvre réside dans : « l’habileté des auteurs à adapter un modèle ancien à une réalité nouvelle ». Des auteurs francophones nous aiderons à démontrer qu’en somme, l’affaire Ouologuem n’est qu’une illustration des pressions bilatérales que tout écrivain francophone de cette génération subit de façon ostentatoire ou insidieuse.